La Guadeloupe est en proie à des violences dues au refus de l’obligation vaccinale contre le coronavirus et au pass sanitaire. Dans un communiqué diffusé jeudi 16 décembre, plusieurs élus locaux ont déploré le "climat de terreur" sur l’île, où les soignants sont menacés.
Après les violences nées de la contestation de l’obligation vaccinale contre le coronavirus et du pass sanitaire en Guadeloupe, la grève générale se poursuit sur le territoire. La situation dégénère malgré la présence renforcée des forces de l’ordre.
Il règne un "climat de terreur" en Guadeloupe, selon une cinquantaine d’élus locaux à l’issue d’une réunion organisée le jeudi 16 décembre. Ils ont dénoncé "les atteintes inadmissibles à l’intégrité physique de nombreux professionnels de santé".
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Le domicile du sénateur Dominique Théophile aurait été "saccagé", rapporte France24. Une enquête est en cours à ce sujet. Les bureaux du directeur du CHU de la Guadeloupe, Gérard Cotellon, et de son équipe ont été également pris pour cible mercredi.
D’après la direction de l’établissement, "deux gros cailloux" ont été lancés contre la fenêtre de M. Cotellon. Mais ce n’est pas tout, le bureau du directeur de la communication a aussi été la cible de jets de pierres. A la suite de ce fait, une plainte a été déposée.
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