Ce phénomène est de plus en plus récurent en France. En alerte, l’administration pénitentiaire envisage d’équiper les prisons d’un système de brouilleurs nouvelle génération.
En France, les prisonniers ne manquent pas d’idées pour se procurer des produits illicites dans les centres de détention. Ces derniers temps, les livraisons de colis par drones se multiplient. D’abord à Fresnes, à Brest, puis à la prison de Sequedin (Nord).
Des détenus de la prison de Fresnes se sont fait livrer de la drogue et des téléphones portables par drone en octobre. L’engin s’est posé dans la cour de promenade en pleine nuit. Un drone dirigé vers la maison d’arrêt de Brest s’est crashé sur les barbelés mercredi soir, alors que le vent soufflait fort. Les surveillants de la prison de Sequedin ont aussi fait une importante saisie après avoir intercepté des drones sur le site dans la nuit de jeudi à vendredi.
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Face à cette situation, le syndicat FO Justice a réclamé "la mise en place d’un pistolet anti-drone au sein des établissements pénitentiaires". "Tandis que la délinquance ne cesse d’évoluer techniquement, les administrations telles que les forces de sécurité publique doivent pouvoir adapter leurs moyens afin de faire face à ces nouveaux fléaux", selon le communiqué relayé par les médias.
L’administration pénitentiaire est actuellement en alerte. Elle compte équiper les prisons de brouilleurs dernière génération. Pour ce projet, un plan de 13 millions d’euros est sur la table, rapporte RTL.
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