C’est une première dans le monde. Ce test salivaire permettrait de réduire la durée de diagnostic de l’endométriose à quelques jours.
L’endométriose est une maladie gynécologique très courante, qui touche 2,5 millions de femmes en France, rapporte le site d’information Capital. C’est une maladie définie par la présence de fragments de muqueuse en dehors de l’utérus. Elle s’accompagne de douleurs et peut provoquer des risques d’infertilité. Il faut en moyenne huit ans pour la diagnostiquer.
> Endométriose : 1 femme sur 10 serait concernée
Alors que les gynécologues doivent aller jusqu’à la cœlioscopie (une caméra dans le ventre) pour identifier l’endométriose, des chercheurs Français et des ingénieurs en intelligence artificielle de la start-up Ziwig ont mis au point un moyen pour faciliter la tâche. Ils ont élaboré un test salivaire pour détecter cette maladie de la paroi utérine en peu de temps. Validé par un essai clinique, il a été présenté vendredi 11 février.
> L’endométriose reconnue comme Affection de longue durée
"On était dans une situation catastrophique avec un retard au diagnostic, des examens, différents spécialistes qui intervenaient… Et là, on va tout de suite avoir une réponse : oui ou non", a indiqué le Pr Philippe Descamps, chef de service gynécologie-obstétrique au CHU d’Angers, sur TF1. C’est une avancée médicale historique qui devrait permettre de soulager les malades au plus vite. Le médecin estime qu’"on va pouvoir… faire les examens adaptés et commencer des traitements beaucoup plus rapidement".
> France : lancement d’une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose