Alors qu’il est entré en vigueur début 2019, le prélèvement à la source connaît déjà un petit succès.
Comme le rapporte RTL, tout d’abord, il y a la modulation à la baisse, soit à cause d’une diminution de revenus ou la naissance d’un enfant. Environ 450 000 foyers fiscaux ont pu bénéficier d’une baisse de leur taux de prélèvement après avoir fait part de leur situation sur le site impôts.gouv.fr. Sans cette réforme, ils auraient attendu septembre 2020 afin de payer moins d’impôt, voire plus du tout. Ce qui est notamment le cas des jeunes retraités.
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Il y a ceux aussi qui ont choisi d’anticiper l’augmentation de leurs revenus, en modulant à la hausse leur taux. Donc, 352 000 ménages se sont manifestés pour être davantage prélevés, à cause, notamment d’une hausse salariale prévue en 2019, ou d’un enfant qui n’est plus à charge.
Pour ces personnes, c’est plus d’impôt prélevé mensuellement sur leurs paies, mais l’avantage, c’est qu’ils n’auront aucune régularisation, en septembre 2020, lorsque le fisc ait fini de calculer le solde de leurs versements. D’ailleurs, c’est l’objectif du prélèvement à la source : la déclaration au fil de l’eau de ses revenus, pour coller à la réalité fiscale du moment.
Bercy souhaite proposer de nouveaux services dès l’année prochain, à l’instar des remboursements des crédits d’impôt chaque mois plutôt qu’en 2 fois aujourd’hui.
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