L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a souligné qu’à ce jour, aucune preuve de l’efficacité de ce type test sur le dépistage du coronavirus n’a été avancée.
L’autotest appelé "Sars-CoV-2 Urine Antibody Rapid test" permettrait de détecter la présence d’anticorps dans les urines, selon son fabricant. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits (ANSM) de santé a affirmé, mercredi 17 février, avoir été avisée de la publicité de ce test pour dépister le coronavirus.
L’agence sanitaire a cependant affirmé que l’autotest de dépistage de Covid-19 sur les urines est non-conforme et sans "aucune preuve" d’efficacité, rapporte plusieurs médias, dont Le Figaro. Elle a expliqué que "les anticorps, de manière générale, ne se retrouvent pas dans les urines".
Pour ces raisons, l’ANSM a annoncé l’interdiction à la vente et à l’utilisation dans l’Hexagone d’un autotest de dépistage de coronavirus sur les urines. C’est la directrice générale de l’agence sanitaire, la Dr Christelle Ratignier-Carbonnei, qui a signé la décision de suspendre la commercialisation de l’ autotest "Sars-CoV-2 Urine Antibody Rapid test", le 29 janvier dernier.
L’ANSM a rappelé que les tests validés par les autorités sanitaires sont les seuls pouvant être utilisés en France. Ils devraient en outre disposer d’un marquage CE, et leur vente est réservée aux pharmacies. Le fabricant de l’autotest "Sars-CoV-2 Urine Antibody Rapid test" ne dispose pas de certificat de conformité d’un organisme notifié pour la commercialisation du produit.
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