D’après une étude IFOP, huit conducteurs sur dix changent leur temps de sommeil par rapport à d’habitude en vue d’un départ pour les vacances.
Une étude IFOP pour MMA a été publiée cette semaine sur la somnolence au volant. Il en est ressorti un résultat plus qu’inquiétant. Pour partir en vacances, un peu plus de la majorité des Français (54%) choisit de se déplacer en voiture, et la plupart doit faire plus de 500 kilomètres. Huit conducteurs sur dix, soit 79%, ont avoué avoir modifié leur temps de sommeil pour pouvoir se lever plus tôt le grand jour. Cependant, pour les 28% d’entre eux, l’heure d’aller se coucher ne change pas, d’où un temps de sommeil réduit causant en grande partie un risque de somnolence au volant.
"Au total, 63% des conducteurs reconnaissent avoir déjà connu un moment de somnolence", est-il indiqué dans le rapport publié par l’IFOP.
Découvrez cette courte séquence de campagne québécoise sur la somnolence au volant. Elle révèle que c’est l’une des causes de mortalité sur la route en France comme au Canada, devançant de loin la vitesse et le téléphone au volant.
Malgré la consigne de faire une brève pause toutes les deux heures, 73 % des Français ont confié avoir déjà conduit plus de deux heures sans prendre de pause. D’ailleurs, l’étude a indiqué que 24% des conducteurs sont inconscients des conséquences de la fatigue sur leur conduite. Par rapport à 2017, cette insouciance a progressé de six points.
"Sur autoroute, avoir une absence de quatre secondes à 130 km/h revient à parcourir 150 mètres, les yeux fermés", a prévenu le rapport de l’étude.
Pour lutter contre la somnolence, il faut faire des pauses la veille et dormir plus de cinq heures. Attention à certaines idées reçues, comme ouvrir les fenêtres, boire du café ou encore écouter de la musique. Elles ne sont pas toujours efficaces.
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(Source : Europe 1)