L’épidémie de dengue a été déclarée en Guadeloupe. Les autorités sont particulièrement inquiètes à cause d’un sérotype rare, le DENV3.
Jeudi 14 novembre, la Guadeloupe a officiellement déclaré une épidémie de dengue, marquée par un sérotype rarement observé sur l’île depuis deux décennies : le DENV3. Ce virus, potentiellement dangereux, suscite de vives préoccupations. Les autorités sanitaires redoutent une forte augmentation des cas graves si des mesures de prévention ne sont pas appliquées rigoureusement.
Face à cette situation, le comité de gestion présidé par le préfet a convoqué une réunion d’urgence. Les autorités exhortent tous les acteurs de la santé et de la population à renforcer les efforts de lutte contre la prolifération des moustiques. Il est très important d’éviter les eaux stagnantes, véritables nids pour ces derniers. Ces eaux sont souvent "situées autour ou dans les habitations" et peuvent avoir été "alimentées par les fortes pluies récentes", soulignent les autorités dans un communiqué.
Par ailleurs, les autorités sanitaires recommandent de porter des vêtements longs et amples, d’utiliser des répulsifs homologués et d’installer des moustiquaires imprégnées. En octobre, les cas de dengue en médecine de ville ont plus que doublé par rapport à septembre, et les urgences hospitalières accueillent désormais en moyenne 40 patients par semaine pour suspicion de la maladie. Cette dernière provoque des symptômes comme de la fièvre et des courbatures.