Le haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, a démissionné de son poste, lundi 16 décembre, à la suite des révélations sur ses mandats non déclarés. Le patron de la CGT ne regrette en rien son départ.
Le haut-commissaire aux retraites a présenté, lundi 16 décembre, sa démission, acceptée avec "regret" par Emmanuel Macron. Depuis la révélation par les médias de 13 mandats non déclarés, Jean-Paul Delevoye était sous les feux des projecteurs, rapporte Europe 1. En effet, certains de ses mandats étaient incompatibles avec son poste au gouvernement.
Plusieurs syndicalistes ont salué son sens du dialogue dès l’annonce de sa démission. Interrogé sur Europe 1 dans la soirée de lundi, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a indiqué qu’il ne regrette pas pour autant le départ de l’ancien haut-commissaire aux retraites. "Il aime le débat, la confrontation. J’ai eu l’occasion de me confronter à lui pendant de longues minutes. Il est de la vieille école, donc tout à fait le contraire de ce que prône [le président, à savoir] écarter les syndicats.", a expliqué le syndicaliste.
Jean-Paul Delevoye a omis de déclarer treize fonctions parallèles à la sienne à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Selon Philippe Martinez, il ne peut pas y avoir de circonstances atténuantes. "Les qualités n’empêchent pas le respect de la loi. Je pense qu’il a assumé ses responsabilités et que tout le monde doit respecter la loi dans notre pays (…)", a tranché le numéro 1 de la CGT.
Philippe Martinez a rappelé que cette démission ne changeait en rien leur mobilisation contre le projet de réforme des retraites, puisque le fond reste le même.
>>> A lire aussi : Révélation contre J. P. Delevoye : "C’est manifestement une façon de le déstabiliser", estime E. Borne