Après deux reports, la mesure sera enfin mise en place : le 1er août marquera la fin de l’impression systématique du ticket de caisse papier, même en période d’inflation élevée.
Le cabinet de la ministre déléguée au Commerce, Olivia Grégoire, a confirmé lors d’un point presse téléphonique que cette mesure environnementale, reportée à deux reprises, entrera en vigueur le mardi 1er août. "La ministre avait souhaité un report au moment où l’inflation des prix en grandes surfaces était au maximum. [Or] depuis plusieurs semaines, on observe un reflux de l’inflation", a déclaré le cabinet d’Olivia Grégoire. Selon les médias français comme 20 Minutes, il reconnait toutefois que l’inflation "reste très élevée", mais promet que le reflux va continuer.
À la fin du mois de mars, l’association Perifem, rassemblant les acteurs de la distribution concernés par les enjeux énergétiques et environnementaux, a révélé qu’une majorité de Français expriment toujours le souhait de recevoir un ticket au format papier. Malgré cela, le cabinet d’Olivia Grégoire garde espoir quant à l’efficacité de la mise en œuvre de cette mesure en pleine période estivale en France, en laissant ainsi le temps aux consommateurs d’adopter de nouvelles habitudes dès la rentrée. Les commerçants seront tenus de mettre en place un affichage près des caisses expliquant que désormais, c’est au consommateur de demander le ticket de caisse.
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La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) procédera à des contrôles visant à vérifier la concordance entre les prix affichés en rayon et ceux enregistrés en caisse, comme l’a indiqué le ministère de l’Économie et des Finances (Bercy). Pour rappel, cette mesure découle de la loi ’antigaspillage et économie circulaire’, adoptée en 2020, qui a pour objectif de baisser la production de déchets.
Actuellement, la France imprime 12,5 milliards de tickets de caisse chaque année. Certains de ces tickets sont de petite taille, rendant leur collecte et leur recyclage difficiles. Sur le plan environnemental, cela équivaut à 150 000 tonnes de papier utilisées, soit l’équivalent de 25 millions d’arbres abattus et 18 milliards de litres d’eau consommés.
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