Ces tests entrant dans le cadre de la dématérialisation des notices, doivent être lancés en 2024 avec l’ajout d’un QR code. Certaines molécules "grand public" sont notamment concernées.
La dématérialisation des notices des médicaments fait partie d’une stratégie plus large de "planification écologique" du système de santé, selon Le Figaro. Elle est pilotée par les ministres Agnès Firmin Le Bodo (Organisation territoriale et professions de santé), Roland Lescure (Industrie) et Stanislas Guérini (Fonction publique).
Vendredi 15 décembre, les ministères concernés ont annoncé le lancement d’une expérimentation des QR codes sur certaines boîtes de médicaments vendues en pharmacie en vue d’une éventuelle suppression du papier à l’avenir.
Le test qui va durer un an sera entamé au premier trimestre 2024 et mené simultanément à l’hôpital, mais de manière différenciée, et dans les pharmacies de ville. Il sera piloté par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) et la Direction générale de la santé.
Selon les ministères, à l’hôpital, il consistera à supprimer les notices papier "immédiatement, car elles ne sont pas du tout utilisées dans les pharmacies à usage intérieur". Par contre, dans les officines de la ville, la notice papier sera conservée à ce stade, mais un QR code sera ajouté sur la boîte. Il livrera une information "renforcée" en ligne avec différents médias : des vidéos, des fiches plus lisibles, interactives".
Cette expérimentation sera appliquée sur plusieurs médicaments, dont des molécules "grand public de type paracétamol ou ibuprofène". Des "médicaments sur prescription" assez répandus comme les antibiotiques, mais aussi ceux contre des maladies chroniques, notamment le cancer, figurent également sur la liste.
Avec la mise en place de ce test, le gouvernement a pour but d’évaluer l’appropriation du QR code par les patients et, en fonction des résultats, cela pourra évoluer vers la suppression de la notice papier.
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