Différents syndicats et organisations de jeunesse ont lancé, lundi 20 avril, un appel à une mobilisation sans cortèges le 1er mai.
Des pancartes sur les balcons
A l’occasion de la journée internationale du travail, le 1er mai, plusieurs organisations syndicales et estudiantines appellent sur les réseaux sociaux à une mobilisation sans cortèges. A cause du confinement pour lutter contre la propagation du coronavirus, les initiateurs de cette mobilisation incitent les gens à accrocher des pancartes sur leur balcon.
Ils leur demandent aussi de se manifester sur les réseaux sociaux en postant des slogans contestataires et revendicatifs. Parmi les sept syndicats et organisations de jeunesse, à l’origine de cette mobilisation, figurent la CGT, la FSU, les Solidaires ainsi que les mouvements lycéens Fidl, MNL, UNL et étudiant Unef.
Dans un communiqué commun, les sept organisations ont indiqué : "Même confinés, manifestons toutes et tous le 1er mai avec des pancartes, banderoles ou en envahissant les réseaux sociaux, et donnons à cette journée une véritable force collective".
Via cette initiative, les organisateurs souhaitent notamment mettre en avant les "oubliés" et les "invisibles de nos sociétés, qui continuent à travailler" durant cette pandémie du Covid-19, "le plus souvent au risque de leur propre vie".
Selon eux, d’abord il s’agit de "l’ensemble des personnels de santé qui n’ont pas compté leurs heures, leur dévouement", sans oublier les salariés (souvent des femmes) "du commerce, de l’agroalimentaire, du paramédical, du social, du nettoiement", rapporte 20 Minutes. En parallèle, ils réclament "des vraies revalorisations salariales du Smic et des salaires".
Selon Boursorama.com, de son côté, Force ouvrière a également fait appel à des mobilisations sur les réseaux sociaux le 1er mai. Pour ses revendications, la FO réclame une "augmentation générale des salaires et du Smic", "l’égalité femmes-hommes" et le "renforcement des systèmes de protection sociale collective (santé, assurance chômage, retraite)".
>>> Voir notre dossier sur le 1er mai.