Revalorisation des aides sociales, chèque énergie, déclaration de revenus… Voici tout ce qui change à partir du 1er avril.
Plusieurs prestations sociales sont concernées par cette revalorisation de 1,6 % dès le 1er avril. Entre autres, on peut citer le RSA, la prime d’activité, les allocations familiales ou encore l’AAH (Allocation adulte handicapé). Cette hausse a été calculée à partir de la moyenne des taux d’inflation mensuels depuis un an.
Dès le début du mois d’avril, les allocations d’assurance chômage vont être revalorisées de 1,9%. Ce coup de pouce exceptionnel mis en place à cause de l’inflation a été salué par le syndicat Force ouvrière.
A partir du 21 avril, près de 5,8 millions de ménages vont bénéficier du chèque énergie 2023, dont le montant est de 48 et 277 euros. Il sera adressé automatiquement par courrier "aux 20% de ménages les plus modestes".
"On peut l’utiliser pour payer sa facture d’électricité, de gaz, de bois, toutes les énergies qui servent à vous chauffer, fioul compris", a précisé la ministre Agnès Pannier-Runacher. A noter que ce chèque est utilisable jusqu’au 31 mars 2024.
Le gouvernement a estimé que tous ceux qui avaient droit aux chèques fioul et bois n’ont pas pu en bénéficier. Pour le chèque fioul, les ménages modestes pourront demander cette aide, dont le montant est compris entre 100 et 200 jusqu’au 30 avril. Les foyers se chauffant en bois pourront demander le chèque bois jusqu’à la fin du mois de mai.
Le service de déclaration en ligne des revenus de 2022 débutera le 13 avril. Les contribuables pourront compléter leur déclaration pré-remplie sur le site impots.gouv.fr jusqu’au 25 mai, 1er juin ou 8 juin, selon leur département.
La prime carburant de 100 euros avait pour objectif d’atténuer la hausse des prix à la pompe pour les plus modestes. Cette aide prend fin au 31 mars. Dès le 1er avril, il ne sera plus possible de la demander.
La trêve hivernale s’achève vendredi 31 mars. Après cinq mois de trêve imposée par la loi, il sera de nouveau possible d’expulser des locataires de leur logement. Les associations redoutent une multiplication des expulsions de locataires pour cause d’impayés de loyers.
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