L’Association internationale du transport aérien (Iata) a fait une déclaration concernant une reprise probable des voyages en avion en France et en Europe.
Le transport aérien pourrait reprendre en juin, en France puis cet été en Europe. Cette déclaration a été faite par Alexandre de Juniac, le directeur général de l’Iata, samedi 16 mai. Cette association représente quelque 280 compagnies à travers le monde, rapporte le journal Le Figaro. "On a préparé pour le monde entier mais pour l’Europe et en particulier la France un plan de redémarrage de l’industrie (...)", a annoncé A. de Juniac sur France Inter.
Selon ses explications, il y a trois phases : d’abord les marchés domestiques à la fin du deuxième trimestre (mois de juin). Ensuite au troisième trimestre, à partir de juillet, les marchés continentaux, c’est-à-dire l’Europe, l’Amérique du Nord ou l’Asie-Pacifique. Et enfin au quatrième trimestre, l’intercontinental.
Alexandre de Juniac a également indiqué discuter avec les gouvernements qui ont une attitude assez ouverte sur cette question. "S’ils nous suivent, on devrait pouvoir voyager en France à partir de juin et en Europe en juillet-août", a-t-il détaillé. Toutefois, le trafic sera réduit, le nombre de destinations plus limité, mais enfin "on pourra prendre l’avion".
Toutefois, pour réduire au minimum le risque de contamination au nouveau coronavirus, l’association internationale travaille en ce moment, à la mise en place d’un ensemble de mesures sanitaires. Elle envisage le port du masque obligatoire, le contrôle des températures et une déclaration sanitaire pour chaque passager.
Concernant la distanciation, l’Iata exclue de neutraliser le siège du milieu dans les appareils. Dans ce cas, "soit on ne vole pas parce que les avions perdent de l’argent à chaque vol, soit il faut augmenter les prix d’au moins 50%", a expliqué Alexandre de Juniac. Ce dernier a néanmoins, indiqué que les compagnies se plieraient aux règles, mais elles ne proposaient pas ces avoirs "par plaisir" mais en raison d’une situation financière critique.
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