Edouard Philippe a adressé une lettre aux préfets dans laquelle il précise que les écoles rouvriront à condition seulement que les maires l’approuvent.
Beaucoup d’hésitations
Fin avril, avant la présentation par Edouard Philippe du plan de déconfinement devant l’Assemblée, rien n’est encore précisé en ce qui concerne les conditions de réouverture des écoles.
D’abord, il a été annoncé que le retour à l’école va être "obligatoire" dès la fin du confinement, puis que l’école était plutôt "facultative". Mais finalement le retour à l’école est seulement "prioritaire pour les élèves en difficulté".
De leur côté, les maires d’Ile –de-France ont demandé, dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, à ce que la date de la réouverture des écoles soit repoussée. Les maires, qui ont aussi peur pour responsabilité pénale, estiment que la réouverture des écoles dès le 11 mai est une décision non seulement irresponsable, mais dangereuse.
Dans une lettre, datant du 6 mai dernier, Edouard Philippe a cherché à rassurer les maires en indiquant que "la situation particulière liée à l’épidémie de Covid-19 conduit à rechercher systématiquement l’accord des maires, et à ne pas envisager l’ouverture d’une école en cas d’opposition de celui-ci".
Aucune école ne rouvrira donc pas en cas d’opposition du maire, dans ce cas de figure, le Premier ministre demande alors aux préfets, représentants de l’État sur les territoires, de "privilégier le dialogue et la conviction plutôt que les voies de droit". Le chef du gouvernement a aussi rappelé que : "Les parents seront libres d’envoyer ou non leurs enfants à l’école", rapporte Huffingtonpost.fr.
>>> Voir notre dossier sur actualité France.