Le Conseil d’Etat a débouté, lundi 13 juillet, un recours du Syndicat national des discothèques et lieux de loisir (SNDLL) sur fonds d’un risque trop élevé de dissémination du nouveau coronavirus.
La haute juridiction administrative n’a pas autorisé la réouverture des discothèques prévue le 10 juillet dernier. Le Conseil d’Etat a en effet débouté le Syndicat national des discothèques et lieux de loisir (SNDLL) d’un recours en référé. Les autorités craignent un risque trop élevé de propagation du nouveau coronavirus. "Eu égard au caractère clos des établissements en cause, à la nature d’activité physique de la danse ainsi qu’à la difficulté de garantir le port du masque ou le respect des règles de distanciation sociale dans un contexte festif, il n’apparaît pas" que l’interdiction d’exploitation édictée par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de coronavirus "revêt (...) un caractère disproportionné", a souligné le Conseil d’État sur le récit de RTL.
Le recours du SNDLL a été déposé après la décision du gouvernement de prolonger la fermeture des discothèques. L’avocat du syndicat, Me Henri de Beauregard dénonce une forme de défiance à l’endroit des discothèques alors que les stades et les salles de sport ont déjà rouvert leurs portes. De son côté, Matthieu Lebrun, porte-parole des gérants de discothèques de Normandie estime que 50 % des clubs seront voués à disparaître en cas de réouverture en septembre. Environ 800 discothèques sont concernées, a-t-il ajouté.
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