Pour la réouverture prochaine des commerces, les fédérations et enseignes commerciales s’engagent à mettre "tout en œuvre pour faciliter la vaccination de l’ensemble de (leurs) collaborateurs en magasin qui le souhaitent".
Au total, 250 enseignes et fédérations ont publié un plaidoyer dans les colonnes du journal Le Parisien ce jeudi 22 avril. Leur requête concerne "une réouverture impérative de tous les commerces au plus tard le 10 mai" en vue du déconfinement. Les professionnels ont énuméré les énormes préjudices qu’ils ont subis depuis la fermeture de plus de 150 000 magasins le 3 avril dernier. Avec la reprise de leurs activités le 10 mai, ces commerces pourraient profiter d’un mois dynamique avec la fête des Mères. Ils pourraient également de "bénéficier du week-end de l’Ascension où on sait que les clients vont avoir du temps pour faire leurs achats et cela permettrait de lisser la fréquentation en magasin sur l’ensemble de ce grand week-end", a détaillé Yohann Petiot, président de la Fédération des enseignes de l’habillement et directeur général de l’Alliance commerce, signataire de la tribune.
Parmi les préjudices cités par les 250 enseignes figurent une perte de plus de 20 % de chiffres d’affaires en moyenne en 2020 et une perte de plus de 30 % d’activité depuis le début de l’année. Dans la foulée, elles déplorent un appauvrissement et une fragilisation de leurs réseaux chaque semaine de fermeture. Les entreprises réclament une date de réouverture le plus tôt possible, mais aussi un maintien des aides de l’Etat. Elles dénoncent en effet le fait que de nombreuses entreprises n’ont reçu que le chômage partiel depuis le début de l’épidémie. Or, le gouvernement a promis d’indemniser les charges fixes, les loyers et les stocks invendus.
Pour assurer la sécurité des consommateurs et des salariés, les enseignes ont mis en œuvre un protocole sanitaire, déjà renforcé en novembre. Par ailleurs, elles promettent de "tout mettre en œuvre pour faciliter la vaccination de l’ensemble de (leurs) collaborateurs en magasin qui le souhaitent". Afin de sauver leurs entreprises et les centaines de milliers d’emplois dans l’ensemble des territoires, les auteurs du plaidoyer demandent la réouverture de tous les points de vente, quelles que soient leur taille et leur localisation au plus tard le 10 mai.
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