D’après Sabrina Agresti-Roubache, la secrétaire d’État chargée de la Ville, plus de 2 500 bâtiments publics ont été dégradés dans environ 500 villes touchées par les émeutes suivant la mort du jeune Nahel.
Suite aux émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel à Nanterre, le gouvernement a estimé à un milliard d’euros le coût des dégâts causés aux commerces et aux bâtiments publics. Selon Sabrina Agresti-Roubache, la secrétaire d’État chargée de la Ville, la réponse de l’État aux dégradations a été immédiate et à la hauteur des attentes. "Un milliard de dégâts estimés (...) On a eu plus de 2 500 bâtiments publics dégradés dans 500 villes à peu près touchées", a-t-elle détaillé. "L’État non seulement était là, mais toutes les collectivités territoriales et tous les réseaux consulaires se sont mobilisés immédiatement", a-t-elle déclaré lors de son passage sur RTL ce lundi 31 juillet.
Sabrina Agresti-Roubache a salué le rôle clé des associations d’élus dans cette mobilisation. La secrétaire d’État a toutefois souligné que la pression devait être mise sur les assureurs pour qu’ils fassent des avances en trésorerie afin d’aider les commerçants touchés par les émeutes. Le gouvernement avait déjà annoncé un geste de la part des assureurs et envisageait des annulations de charges sociales et fiscales pour les commerçants les plus impactés. En ce qui concerne la politique menée dans les quartiers prioritaires, elle a affirmé que l’État n’avait pas attendu les émeutes pour agir. Elle a mentionné le déploiement de forces d’action républicaines, soulignant que les gens demandaient plus de présence policière et de meilleure qualité.
Sabrina Agresti-Roubache a également exprimé son souhait de ramener de l’écologie dans les quartiers populaires. Elle considère que la banlieue verte est l’une de ses priorités et souhaite que l’écologie soit accessible à tous. Pour elle, son ministère est celui du vivant, où le droit de bien dormir, bien manger, bien se loger, bien apprendre et bien se divertir est essentiel. Elle a affirmé qu’elle ne serait pas la ministre des grands projets de loi, privilégiant la politique du porte-monnaie plutôt que celle du chéquier.
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