L’Assemblée nationale a écarté, jeudi 30 janvier, la proposition d’accorder un congé de deuil de 12 jours aux parents, en cas de décès d’un enfant.
La proposition du groupe UDI-Agir sur l’instauration d’un congé de deuil de 12 jours en cas de décès d’un enfant a été refusée, jeudi 30 janvier, par l’Assemblée nationale. En revanche, elle a autorisé le don de RTT (Réduction du temps de travail).
Le texte a été rejeté par 40 voix contre 38 à l’issue d’un débat sous tension, relate Ouest-France. Dans l’hémicycle, le rapporteur, Guy Bricout (UDI-Agir), a tenté de revenir au texte initial indiquant que cinq jours n’étaient pas à la hauteur afin de reprendre sa vie, après le décès d’un enfant. Il a ainsi appelé à "l’humanité des élus", tout en rappelant que 4 500 enfants meurent chaque année en France.
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L’élue LREM, Sereine Mauborgne, a soutenu qu’il est possible pour l’employeur de créer un compte de don pour le collègue endeuillé. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a également mis en avant le don de RTT.
Après la position claire de la majorité, les oppositions se sont mises en colères.
"On parle de la tragédie des tragédies, douze jours, je pensais que ça passerait comme une lettre à la poste", a lancé l’insoumis François Ruffin.
Brigitte Kuster (LR) a, pour sa part, blâmé une majorité incapable d’écouter.
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