En période festive, la consommation d’alcool peut devenir une source de danger sur les routes. La Sécurité routière, soucieuse de rappeler les risques liés à l’alcool au volant, insiste sur le principe que "celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas".
Durant les festivités de fin d’année, la consommation d’alcool est souvent présente, notamment lors des réunions familiales. Cependant, il est essentiel de rappeler que la conduite sous l’influence de l’alcool peut avoir des conséquences graves. Consciente des risques accrus pendant cette période, la Sécurité routière insiste sur le principe : "celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas," un slogan instauré en 2005 en France. La limite tolérée pour reprendre le volant est de deux verres. Au-delà, des sanctions sévères, allant de l’amende à la peine d’emprisonnement en cas d’accident corporel, sont applicables. La conduite sous l’emprise de l’alcool demeure un problème majeur, représentant 30 % de la mortalité routière annuelle en France, alerte la Sécurité routière.
Pour éviter de mettre en danger la vie de soi-même et d’autrui, il est essentiel de connaître les effets de l’alcool sur la conduite. Outre une sensibilité accrue à l’éblouissement et une baisse de la résistance à la fatigue, la consommation d’alcool entraîne une diminution des réflexes et un allongement du temps de réaction. À 110 km/h, un conducteur ivre aura parcouru 33 mètres avant de réagir. Malheureusement, les conducteurs sous l’influence de l’alcool ont tendance à surestimer leurs capacités, conduisant souvent à des comportements dangereux.
Les conséquences de l’alcool au volant varient en fonction de la gravité de l’infraction. Pour une alcoolémie inférieure à 0,8 g/l de sang, des sanctions telles qu’une amende, un retrait de points et une suspension du permis sont appliquées. Au-dessus de 0,8 g/l, l’infraction devient un délit avec des conséquences plus sévères, y compris une peine de prison pouvant aller jusqu’à 2 ans.
Source : Tf1info.fr