Par la voix du directeur de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), la France attribue une cyberattaque en cours à la Chine. C’est une première !
Le Centre gouvernemental de veille, d’alerte et de réponse aux attaques informatiques (CERT), organisme rattaché à l’ANSSI, a alerté, mercredi 21 juillet, d’une importante campagne malveillante visant des entités françaises. L’Hexagone attribue cette cyberattaque massive au groupe de hackers APT31, traditionnellement affilié à la Chine.
Dans le bulletin d’alerte, le CERT parle de plusieurs victimes, sans préciser leur nombre exact. Le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’informations, Guillaume Poupard, considère cette cyberattaque comme "bien plus grave que les bourricots ailés et leurs avatars", faisant référence à affaire Pegasus.
Le communiqué du CERT évoquait une attaque "particulièrement virulent", sans mentionner le mot " Chine". Les experts considèrent cependant l’APT31 comme un groupe de hackeurs œuvrant généralement pour le compte du gouvernement chinois. Souvent, ils agissent pour espionner ou voler des propriétés intellectuelles.
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