Sur les ondes de RTL, Marlène Schiappa estime, notamment, que les réseaux sociaux "n’ont pas encore atteint ce stade de prise au sérieux de ce qui est en train de se passer en termes de discours de haine en ligne".
Invitée de la station radio francilienne RTL, Marlène Schiappa - la ministre déléguée à la Citoyenneté - estime que "le gouvernement fait tout ce qui est en son pouvoir, mais ne peut pas tout faire tout seul" en ce qui concerne le cyber-islamisme.
"Nous prenons nos responsabilités", explique-t-elle en disant être passée chez Pharos, plateforme de signalement des contenus en ligne illicites. "Il y a des enquêteurs à pied d’œuvre qui n’ont pas dormi depuis trois jours", assure Mme Schiappa en rappelant que la plateforme a "supprimé plus de 3.000 contenus et référencé 1.000 sites depuis le début de l’année".
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La ministre insiste dans le même entretien : "on veut qu’il y ait le même niveau de mobilisation sur les réseaux sociaux". Elle dit ensuite ne pas pouvoir admettre qu’il y ait des petits enfants qui tombent sur des vidéos de lapidation, de décapitation, sur des photos terribles, et soient endoctrinés. Ainsi, "nous avons besoin que les réseaux sociaux prennent leur responsabilité", insiste Marlène Schiappa.
Elle demande clairement aux réseaux sociaux de "prendre cette question au sérieux". Et "Je crois que les réseaux sociaux n’ont pas encore atteint ce stade de prise au sérieux de ce qui est en train de se passer en termes de discours de haine en ligne".
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