Jean-Marc David/SIPA
Les tempêtes, les dépressions et les ouragans sont considérés comme des phénomènes tropicaux selon la classification météorologique.
Entre le 1er juin et le 30 novembre, Météo-France a enregistré 21 phénomènes tropicaux, dépassant la normale de 15 pour l’Atlantique Nord et le nord-est du Pacifique. Cette catégorie englobe les tempêtes, les dépressions et les ouragans. En se concentrant uniquement sur les ouragans, le nombre reste dans la moyenne, à 7, note RTL.
L’accroissement de l’activité est attribué à une augmentation de la température de surface de l’eau, dépassant de 2 à 3 degrés les normales, facilitant la formation des phénomènes tropicaux. Le démarrage intense dès le début de la saison en juin, avec trois systèmes nommés, n’avait pas été observé depuis 1968. La période de juillet à mi-août a été calme, puis l’activité a repris jusqu’en octobre.
L’ouragan Bret en juin a été le plus précoce à traverser l’arc antillais. Le 2 octobre, l’ouragan Philippe a principalement affecté la Guadeloupe, provoquant des pluies exceptionnelles. Au sud de Basse-Terre, 115 mm sont tombés en une heure, équivalant à quinze jours de précipitations. Fin octobre, avec l’ouragan TAMMY, la Guadeloupe a été placée en vigilance violette, le niveau d’alerte maximal, entraînant un confinement général et l’interdiction de la circulation.
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