Une étude a été faite sur la vignette Crit’Air. Plus de 40% des personnes enquêtées ont indiqué continuer à rouler malgré une interdiction, liée au classement de leur véhicule.
Un sondage pour Aramisauto a réalisé par OpinionWay concernant la vignette Crit’Air et le respect des zones à faibles émissions. Il a été mené sur 1 035 automobilistes, et les résultats ont montré que 51% des interrogés ont dit ne pas connaître le niveau Crit’Air de leur voiture.
Pourtant, près de 30 millions de Français sont actuellement (ou vont être) concernés par ce dispositif. Au total, 42 % des sondés ont expliqué qu’elles continueront à rouler malgré une interdiction, liée au classement de leur véhicule.
Des zones à faibles émissions doivent être mises en place dans l’ensemble des métropoles de plus de 150 000 habitants d’ici l’année 2025. Les collectivités devront ainsi restreindre l’accès à une partie de leur territoire aux véhicules les plus polluants.
Pour ce faire, les élus vont utiliser les vignettes Crit’Air qui classent les véhicules de 1 (moins polluant) à 5 (plus polluant).
Sur les 38,3 millions de véhicules en circulation au 1er janvier 2021, 36,7 % ont été classés Crit’Air 3, 4 ou 5, soit près de 13 millions de deux-roues, voitures, utilitaires et camions. Ces chiffres ont été publiés par le service des données et des études statistiques du ministère de la Transition énergétique. Ces mêmes véhicules sont souvent obligés de rester au garage dans le cadre des zones à faibles émissions.
Un autre signe de méconnaissance du dispositif Crit’Air est également constaté, puisque 36% des conducteurs indiquent d’utiliser un véhicule pouvant "rouler partout".
Cependant, dans ce programme, seuls les véhicules zéro émission (électrique ou à hydrogène, par exemple) pourront rouler sans restriction.
Un durcissement de la réglementation devrait être instauré pour les autres afin de les englober également dans les arrêtés d’interdiction.
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