Le ministre de la Santé, Olivier Véran fait le point sur la situation épidémiologique.
Tandis que la France métropolitaine et La Martique sont de nouveau en confinement depuis le 30 octobre 2020 dernier, le ministre de la Santé dresse un nouveau bilan de la situation. Les admissions en réanimation sont en hausse dans le pays.
La France est le pays le plus touché d’Europe avec 1,6 million. "Toutes les régions sont concernées, notamment celles peu touchées lors de la première vague", indique Jérôme Salomon, directeur général de la Santé.
"La deuxième vague est là et elle est violente", indique le ministre de la Santé. Dès le début de la conférence de presse, Olivier Véran rappelle l’importance du respect des règles sanitaires : "En respectant les règles sanitaires les Français aident les Français", martèle le ministre.
Malgré les efforts, le virus continue sa forte progression :
58.046 personnes ont été testées positives hier, 3 000 nouveaux malades du Covid ont été accueillis en 24 heures dans les hôpitaux, dont 447 en réanimation. Ce sont 2% des personnes positifs qui sont des formes particulièrement grave, et se retrouvent dans des services de réanimation. "Un patient sur 4 qui rentre en réanimation ne survivra pas", a souligné le directeur général de la Santé.
"Ce sont tous les hôpitaux publiques ou privés qui sont pleinement mobilisés."La pression est très forte avec 85% de lits occupés. La déprogrammation de soins non urgents a commencé. Le ministre de la Santé rappelle cependant l’importance de la prise en charge des malades hors covid-19. "On doit limiter cette déprogrammation, la prise en charge de certains patients doit être préservée".
"Ce sont tous les hôpitaux publics ou privés qui sont pleinement mobilisés. La pression est très forte avec 85% de lits occupés. La déprogrammation de soins non urgents a commencé. Le ministre de la Santé rappelle cependant l’importance de la prise en charge des malades hors covid-19. "On doit limiter cette déprogrammation, la prise en charge de certains patients doit être préservée"
Ce sont près de 12000 volontaires qui prêtent main forte. "Depuis le printemps, nous avons réalisé la formation de 7000 personnels, 7000 formations supplémentaires sont en cours".
Les étudiants en santé, et les professionnels en formation sont également mobilisés, soit 8 000 personnes supplémentaires d’ici la fin de l’année.
Des évacuations sanitaires sont à nouveau mis en oeuvre depuis quelques jours. 61 transferts d’une région à une autre ont été réalisé depuis le début de la deuxième vague.
"C’est tout le système de santé qui est sur le pont", assure Olivier véran. La coordination entre la médecine de ville et l’hôpital permet de mieux prendre en charge les patients.
"Si nous n’avions rien fait, ça aurait été une situation catastrophique", affirme le ministre de la Santé, qui projette un pic de 6000 patients en réanimation. "Plus nous serons rigoureux, moins le confinement sera long, à contrario, nous connaîtrons un risque fort de saturation dès la mi-novembre, cette deuxième vague serait donc plus forte et plus longue que la première", ajoute le ministre.
"Nous devons respecter le confinement, la situation, elle est tendue, nous devons tenir et nous allons tenir, parce que nous l’avons déjà fait", conclut le ministre de la Santé.