Le quotidien des jeunes a été chamboulé par la crise sanitaire liée au coronavirus. Beaucoup d’entre eux affirment être inquiets de l’impact du travail à distance, une mesure prise par le gouvernement, sur leur avenir professionnel.
Une étude a été réalisée par l’IFOP, à la demande de Canévet et Associés, pour comprendre l’état d’esprit des jeunes, dont le quotidien a été impacté par la crise du coronavirus depuis des mois. L’enquête a été effectuée en ligne auprès de 1 002 jeunes, dont 250 lycéens et 752 étudiants, du 6 au 14 mai 2020.
D’après le rapport publié par le site Studyrama, mardi 23 juin, 51 % des personnes interrogées seraient pessimistes quant à l’avenir de la France après cette crise sanitaire. L’année scolaire 2020 a été mouvementée et les conditions de reprise des cours en septembre sont encore floues. La situation suscite l’inquiétude des jeunes.
Avec la crise du coronavirus, 45 % des étudiants comptent laisser leur projet d’étude à l’étranger pour la rentrée 2020, selon l’IFOP. Les mesures sanitaires mises en place par de nombreux pays en sont la cause. C’est d’ailleurs la conséquence directe de cette pandémie. Les 75 % des personnes interrogées ont en revanche indiqué que la crise n’impactait pas leur choix d’orientation.
Les jeunes interrogés sont par ailleurs du même avis concernant l’impact du travail à distance sur leurs études, voire leur carrière professionnelle. Ils estiment que les conditions d’études actuelles ont une incidence plutôt négative sur ces deux plans. L’étude IFOP relève que les hommes plus âgés et les étudiants d’universités sont surtout ceux qui perçoivent cet impact négatif.