Malgré la hausse du nombre de chômeurs à cause de la crise sanitaire liée au coronavirus, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, s’est voulue rassurante.
Les données de la Dares, service statistiques du ministère du Travail, révèlent qu’une augmentation importante de nombre de chômeurs (+7,1 %) a été enregistrée en mars. Ce serait "la hausse mensuelle la plus forte observée", après celle qui avait suivi la crise financière de 2008 en France.
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Malgré ce bilan, Muriel Pénicaud a tenu des propos rassurants. Dans une interview au journal Le Parisien, publiée lundi 27 avril, la ministre a affirmé que le système de chômage partiel "fonctionne" et que malgré tout, "il n’y a pas de vague massive de licenciements en France".
La ministre du travail attribue cette hausse du nombre de chômeurs à "une baisse brutale des embauches à cause du confinement". En mars, les déclarations d’embauche auraient diminué d’un quart, selon les Urssaf (Unions de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales).
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En raison de cette "hausse historique", M. Pénicaud a partagé son intention d’engager "une réflexion avec les partenaires sociaux" pour "adapter rapidement" les règles d’assurance-chômage.
Mais alors que les syndicats réclament l’abandon de la réforme de l’assurance-chômage, décidée en 2019 alors que le chômage reculait, la ministre conteste un abandon pur et simple. "On ne peut rien décider avant d’observer concrètement ce qui se passe dans la vie actuelle des salariés, des demandeurs d’emploi", a-t-elle expliqué au quotidien.
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