Lors de son déplacement, jeudi 14 novembre, à Épernay, le président de la République a déclaré avoir entendu la colère et l’indignation du personnel soignant.
Durant son déplacement à Épernay (Marne) jeudi 14 novembre, le chef de l’État, Emmanuel Macron, a indiqué avoir entendu la colère et l’indignation du personnel soignant sur leurs conditions de travail. "Nous devons investir et assumer d’investir plus fortement que nous avions envisagé de le faire", a-t-il souligné.
Actuellement, des milliers de médecins, infirmiers, aides-soignants, doyens et étudiants sont descendus dans la rue jeudi afin de réclamer plus de moyens et d’effectifs, rapporte RTL. Un plan d’urgence sera mis en place jusqu’à la fin du quinquennat. Le Premier ministre, Édouard Philippe, va exposer mercredi prochain l’ampleur, le montant ou encore les modalités techniques de ce plan.
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Emmanuel Macron veut revoir la gouvernance à l’hôpital, notamment en redonnant beaucoup plus de place et un sens à tous ceux qui soignent. "Si l’hôpital public ne fonctionne plus, le système de santé français ne peut pas bien fonctionner", a-t-il insisté.
Le président de la République s’est dit reconnaissant à tous ceux qui font vivre l’hôpital public chaque jour. En outre, il a rappelé que cette situation a débuté depuis des années. "Cette situation, elle n’a pas commencé il y a un mois, 6 mois ou un an. Nous en héritons et elle est le résultat d’années et d’années de mise sous tension qui ont fait peser sur l’hôpital l’essentiel de l’effort de maîtrise de dépenses de santé", a ajouté Emmanuel Macron.
La colère et l’indignation des femmes et des hommes travaillant en hôpital public ont été entendues. Elles ne resteront pas sans réponse. Mon message aux personnels soignants : https://t.co/BSfHUqwKpR
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 14 novembre 2019
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