NICOLAS MESSYASZ/SIPA
Sachant que le variant Omicron de la Covid-19 est actuellement en train de se propager dans le monde, les connaissances quant à sa dangerosité sont encore incomplètes. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement assure : "il n’est pas prévu de fermer les frontières".
Avant tout, les autorités françaises ont mis en avant la suspension des vols en provenance de l’Afrique australe pour protéger sa population. Sur Europe 1, dans Europe Matin, avec Sonia Mabrouk ce mardi 30 novembre, Gabriel Attal a fait savoir : "on a pris cette mesure, de précaution, de suspendre l’intégralité des vols où ce variant circule, certains pays n’ont pas pris cette décision".
Pour l’instant, sept pays sont seulement concernés par la fermeture des frontières de l’Hexagone. À savoir : l’Afrique du Sud, le Lesotho, le Botswana, le Zimbabwe, le Mozambique, la Namibie, et l’Eswatini. Toutefois, le porte-parole du gouvernement a prévenu : "il peut y avoir des mesures pour renforcer les tests aux frontières".
> À lire aussi : Variant Omicron de la Covid-19 : quels sont les symptômes ?
Gabriel Attal a avancé que lorsque ce variant a été identifié, l’exécutif a pris des décisions immédiates comme la suspension des vols en provenance de l’Afrique australe et la recherche de tous les passagers qui s’étaient rendus dans les 15 jours précédents dans ces pays.
Aussi, si l’Omicron est serait plus contagieux que le variant Delta, "rien n’indique à ce stade que le vaccin n’est pas efficace ou que ce variant serait plus dangereux avec des formes plus graves", a poursuivi le porte-parole.
> Notre dossier sur le coronavirus