Le secrétaire d’Etat aux PME, Alain Griset, a annoncé un plan d’aide pour soutenir les discothèques, fermées depuis des mois en raison du coronavirus.
Plusieurs entreprises sont touchées par la crise sanitaire du coronavirus. Les gérants des discothèques et des boîtes de nuit sont au bord du désespoir à l’heure actuelle. Depuis six mois, en effet, leurs établissements sont fermés et la réouverture n’est pas à l’ordre du jour. D’ici deux jours alors, ils pourraient être expulsés en raison du non-paiement de loyers.
Alain Griset, secrétaire d’Etat aux PME, va ainsi, leur proposer un plan de soutien, note RTL. Pour éviter les expulsions, il va les rassurer en maintenant un moratoire et en proposant une baisse de 25% des loyers. Les patrons de discothèques s’engageraient à payer 75% de la somme. En revanche, les propriétaires auraient un avoir fiscal pour faire baisser leurs impôts et l’Etat prendrait 10 à 12% du montant à sa charge.
Malgré cette mesure de soutien, la crainte de fermeture se fait toujours ressentir, puisque le monde de la nuit est un modèle économique un peu particulier. Ainsi, les banques soutiennent difficilement les patrons de boîtes de nuit et discothèques. Toutefois, comme le secteur du tourisme, ils bénéficient du fonds de solidarité et du prêt garanti de l’Etat.
Le montant de cette aide est même plus élevé que la moyenne.
Si les petites entreprises ayant une baisse de 50% de chiffre d’affaires, ont perçu 1 500 euros par mois, les discothèques, elles, avaient droit à 15 000 euros par mois maximum sur 3 mois (juin, juillet, août).
Théoriquement, cette mesure de soutien touche à sa fin, mais Alain Griset a annoncé qu’elle va être prolongée avec une enveloppe de 50 à 55 millions d’euros par trimestre. Selon la chaîne, la réalité de terrain est différente du discours très volontariste, car jusqu’ici, les gérants de discothèques n’ont pas encore touché l’aide financière déjà annoncée auparavant. Pourtant, ce fonds doit justement leur permettre de régler leurs loyers.
A l’heure actuelle, sur 1 600 établissements de nuit en France, 82 ont déposé le bilan et 300 sont actuellement en grande difficulté. Ce secteur emploie 40 000 salariés en direct plus autant d’emplois indirects.
> A lire aussi : Coronavirus/discothèques : le gouvernement propose un fonds de soutien à hauteur de 45 000 euros
> Voir notre dossier sur les plans d’aide