Un mariage a été célébré sur un bateau, le 14 juillet à Annecy (Auvergne-Rhône-Alpes). Depuis cette date, plus de 200 cas de contamination de coronavirus ont été recensés dans la région.
Un couple a décidé de célébrer son mariage à bord d’un bateau de croisière sur le lac d’Annecy, le 14 juillet dernier. Ce jour est censé être un heureux événement, malheureusement, il a viré au cauchemar en devenant l’un des plus gros clusters en Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis cette date, plus de 200 personnes ont été contaminées par le coronavirus dans la région, relate Le Journal du Dimanche, relayé par RTL.
Sur les 93 personnes présentes à bord du bateau (invités, mariés, membres d’équipage et employés), au moins 21 ont été infectées. Au début des festivités, le port de masque a été respecté. Puis, les invités ont rapidement délaissé cette mesure. Deux jours après le mariage, le premier malade s’est déclaré, et depuis, vingt autres personnes ont été également testées positives.
Après le mariage, les invités contaminés ont infecté d’autres personnes. Un enfant, présent au bord du bateau, a côtoyé plus de 25 personnes dans un centre de loisirs en Haute-Savoie, note Huffpost. Trois de ses contacts ont été testés positifs. Pareillement, un autre invité s’est rendu à un anniversaire où il a fréquenté une trentaine de personnes. Des tests ont été effectués et les résultats sont jusqu’ici en attente.
L’un des membres du traiteur qui travaillait pour le mariage a été également testé positif. Le JDD a indiqué qu’avant que les données soient parvenues à l’Agence régionale de santé (ARS) et que celle-ci prévienne l’entreprise, l’employé infecté a déjà participé à un autre évènement, à Oyonnax (Ain). Parmi les 40 personnes entrées en contact avec lui, deux ont déjà été testées positives.
Plus de 200 cas contacts ont été recensés par l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, depuis la célébration du mariage. "Ce cluster ne présente pas de complexité mais des ramifications qui demandent de passer de nombreuses heures à rappeler les personnes. Le contexte de l’été fait qu’il y a du brassage. Les gens bougent beaucoup", a expliqué l’Agence régionale de santé.
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