Le ministre de la Santé, Olivier Véran, s’est exprimé sur la pandémie de coronavirus en France. Différents sujets ont été évoqués : vaccin, variants, reconfinement, lors de son interview au 20 heures de TF1.
Invité au 20 heures de TF1, jeudi 21 janvier, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a fait le point sur la pandémie de Covid-19 en France, rapporte Le Figaro. Il est ainsi revenu sur la propagation rapide du virus ces derniers jours, ainsi que la campagne de vaccination, entamée dans le pays fin décembre. Il a annoncé que 500 000 nouvelles places de vaccination seront ouvertes, lundi, à la réservation pour des créneaux concernant la fin du mois de février.
Interrogé sur les ratés de la vaccination en France, le ministre a indiqué que "dans 95% des cas, les choses se passent de manière remarquable". Selon ses dires, certains centres se sont trouvés dans une situation de ’surbooking’, puisqu’ils ont fixé plus de rendez-vous qu’ils n’ont de doses disponibles.
Olivier Véran s’est par ailleurs, félicité d’un "taux d’adhésion de 80%" des personnes âgées en Ehpad. Malgré les variants, "la vaccination garde tout son intérêt, car le vaccin est efficace contre le virus que nous connaissons bien", a-t-il précisé.
Olivier Véran espère, par ailleurs, que 1,3 à 1,4 million de personnes seront vaccinées, à la fin du mois de janvier, contre 1 million prévu initialement. Face à la circulation rapide de la Covid-19, il souhaite également qu’à la fin du mois de mars, 4 millions de personnes reçoivent leurs doses, 9 millions, fin avril et jusqu’à 70 millions fin août, sous réserve que les vaccins soient bien validés par les autorités sanitaires européennes et mondiales.
Concernant le variant britannique, le ministre de la Santé a confirmé qu’il représentait 1 à 1,5% des tests PCR positifs, soit 200 à 300 cas par jour. Il a ainsi martelé tout mettre en œuvre pour freiner la diffusion de cette nouvelle souche, mais n’excluant pas un prochain confinement si la situation épidémique venait à s’aggraver, note Le Parisien. "Dans les 15 départements où nous avons mis en place le couvre-feu à 18 heures dès le 2 janvier, il y a eu plutôt une baisse de la pression épidémique", a-t-il indiqué. Toutefois, à son avis, ces données ne veulent pas dire que la pression sanitaire n’est pas forte.
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