Les tests sérologiques permettent de savoir si des personnes ont déjà été en contact avec le coronavirus. Les pharmacies sont dorénavant autorisées à les réaliser.
Durant cette crise du coronavirus, les tests sérologiques ne pouvaient être réalisés que par un laboratoire d’analyses médicales en ville ou à l’hôpital. Ils consistent à prélever une goutte de sang en piquant généralement le bout du doigt, puis à la mettre en contact avec un réactif. Le résultat est connu en seulement quelques minutes. Ces tests permettent de savoir si un individu a déjà été exposé à la Covid-19 et donc développé une réponse immunitaire.
Depuis de longues semaines, les pharmaciens avaient demandé l’autorisation de commercialiser ces tests sérologiques, mais les syndicats de médecins biologistes étaient fermement contre cette idée. Début juillet, des organisations de biologistes avaient mis en garde sur "les difficultés d’utilisation et sur la complexité de l’interprétation des résultats de ces tests".
>>> Coronavirus : remboursement des tests sérologiques prescrits sur ordonnance
Un arrêté a été cependant publié au Journal officiel. Depuis samedi 11 juillet, les pharmaciens sont autorisés à réaliser des tests sérologiques ou tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) pour savoir si l’on a fabriqué des anticorps contre le coronavirus. Le texte de l’arrêté est "applicable jusqu’au 30 octobre", précisent les médias.
Le ministère de la Santé a publié une liste des 51 tests de ce type autorisés. Certains ne détectent que les anticorps IgG (pour immunoglobulines G), produits au minimum deux semaines après avoir été en contact avec le virus, tandis que d’autres indiquent aussi la présence d’IgM (immunoglobulines M), qui se forment plus tôt. Ces dernières peuvent être détectées vers une semaine après la contamination.
>>> Toute l’actualité en France sur Linfo.re