La Haute autorité de Santé (HAS) a donné son accord pour l’utilisation des tests salivaires pour détecter le coronavirus. Qui seront les prioritaires pour ce type de test de dépistage de la Covid-19 ?
Après le feu vert donné par la Haute autorité de Santé (HAS), vendredi 18 septembre, les tests salivaires pourront désormais être utilisés pour détecter les infections au Covid-19. Ce type de test sera uniquement destiné aux personnes qui manifestent des symptômes de la maladie. Les individus asymptomatiques ne sont donc pas recommandés à les utiliser. "On conseille de réserver (les tests salivaires) en priorité à ceux pour qui le test dans le nez est difficile", a déclaré la professeure Dominique Le Guludec, présidente du Collège de la HAS, lors d’une conférence de presse en ligne relayée par Franceinfo. Parmi les prioritaires figurent les enfants qui souffrent d’une rhinite, les personnes très âgées ou celles qui ont des troubles psychiques.
Les tests salivaires se réalisent à partir d’un prélèvement de salive. Le but est de rechercher en laboratoire la présence du matériel génétique du coronavirus. Pour ce faire, le patient doit cracher dans un tube à faire chez soi ou dans un laboratoire pour un test urinaire. Une procédure plus rapide et moins contraignante que le test PCR qui se fait par écouvillon dans les narines. Des études avaient été lancées en juin, notamment l’étude Covisal en Guyane, afin de s’assurer de la fiabilité de ce type de test.
> A lire aussi : tests antigéniques et salivaires : un moyen de désengorger les laboratoires