Dans la soirée de mardi 5 janvier, le président de la République a dévoilé aux élus de Touraine les grandes lignes de l’accélération de la stratégie vaccinale contre le coronavirus.
Après la polémique sur la cadence de la campagne de vaccination contre la Covid-19 en France, le gouvernement a promis une accélération du rythme. Mardi 5 janvier, Emmanuel Macron a rencontré les élus de Touraine, avec lesquels il s’est entretenu durant environ deux heures. Le Président en a profité pour esquisser la nouvelle stratégie vaccinale.
Le chef de l’Etat a affirmé qu’il y aurait "deux phases", selon le président du conseil départemental d’Indre-et-Loire, Jean-Gérard Paumier, à l’AFP. La première prévoit de "vacciner les plus fragiles et les soignants", et durera jusqu’à fin mars. Il y aurait ensuite "une stratégie beaucoup plus large, qu’il a appelé de type grippal, comme on le fait aujourd’hui pour la grippe, avec des vaccins plus simples à conserver", a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron a estimé qu’il fallait "simplifier" le recueil du consentement des pensionnaires des Ehpad. Même si les modalités adoptées initialement étaient conformes aux exigences éthiques, elles étaient "un frein à l’efficacité", selon ses dires. Pour le locataire de l’Elysée, "plus on peut vacciner vite les personnes qui souhaitent le faire, mieux c’est", a rapporté Jean-Gérard Paumier.
Le gouvernement envisage par ailleurs, pour la première phase, d’installer cinq ou six centres de vaccination par département au cours de ce mois de janvier. C’est un peu sur le modèle des centres de dépistage Covid mis en place ces derniers mois, selon des élus présents à cette réunion.
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