Ashraf Amra \ apaimages/SIPA
Pour justifier la fin du masque dans les écoles primaires, la Société française de pédiatrie (SFP), l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA) et le Conseil national professionnel de pédiatrie (CNPP) appellent à "une fin d’année scolaire avec le sourire".
Le port de masque en extérieur n’est plus obligatoire, mais cette règle ne sera pas appliquée dans les classes et les cantines. Pour terminer l’année scolaire avec le sourire le 6 juillet, la Société française de pédiatrie (SFP), l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA) et le Conseil national professionnel de pédiatrie (CNPP) ont demandé que la mesure soit appliquée dans les écoles primaires, "y compris en intérieur". "Le retour à l’insouciance des enfants nous semble aujourd’hui urgent et le retrait des masques à l’école primaire un symbole fort d’apaisement pour eux et leurs familles", ont-ils écrit sur le récit de BFMTV.
L’épidémie de Covid-19 n’a pas beaucoup touché les enfants. Selon les données officielles, 0,17% des tests salivaires ont été positifs à l’école, contre 1,19 % chez les sujets asymptomatiques dans l’ensemble de la population. Dans la foulée, il a été révélé dans plusieurs études que les écoliers (primaire, maternelle, crèche), avaient peu de risques de développer une forme grave de la maladie et étaient également peu actifs dans la chaîne de transmission du virus. "La pénibilité de cette mesure devenue inutile alors que des fortes chaleurs sont attendues dans les prochaines semaines devrait leur être épargnée", ajoute le communiqué en mettant en avant les effets indirects du port de masque sur leur santé mentale.
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