Les autorités sanitaires ont encouragé la population au respect des gestes barrières pour contenir la pandémie de coronavirus. Des études ont montré que ces mesures ont également permis de diminuer la propagation d’autres maladies.
L’apparition du coronavirus a entraîné l’apparition de plusieurs gestes barrières pour limiter sa propagation. Port du masque, lavage des mains et distanciation sociale sont les principales mesures optées par plusieurs dirigeants, formule RTL. Le respect de ces gestes nous permet de contenir la Covid-19, mais il peut également aider à faire reculer d’autres maladies.
Selon la chaîne RTL, il s’agit de mesures de bon sens, habituellement utilisées pour lutter contre la grippe saisonnière. L’Assurance-maladie rappelle en effet, que se laver les mains, se moucher dans des tissus jetables, tousser dans son coude, voire porter un masque jetable, sont préconisés en cas de grippe. Ces mêmes gestes sont prônés pour freiner le coronavirus.
Une étude diffusée dans la revue Nature a précisé que la saison grippale dans l’hémisphère Nord serait raccourcie d’environ six semaines grâce aux confinements et aux mesures de distanciation sociale. Par ailleurs, le nombre de malades a "chuté précipitamment de façon inhabituelle", début avril. La revue note également que cela est d’autant plus important qu’en janvier où la saison grippale était en passe d’être la plus sévère depuis des décennies.
Cette baisse a été aussi constatée dans l’hémisphère Sud. Une visualisation du Télégramme ou encore celle de The Economist, montre que les épidémies de grippe sont très faibles, voire inexistantes. L’année dernière, par exemple, 1 002 cas ont été enregistrés en Australie (24-30 juin) alors qu’aucun n’a été recensé cette année à la même période (22-28 juin).
Par ailleurs, Nature formule aussi des conséquences probables de ces gestes barrières sur d’autres maladies comme la varicelle, la rougeole, la rubéole, ….. Selon les données du réseau Sentinelle, les chiffres en France des cas de varicelle semblent confirmer une moindre diffusion cette année.
Par ailleurs, les médecins ont constaté, en juin dernier une baisse d’activité pour les infections : gastro-entérite, rhino-pharyngite ou encore bronchite.
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