Le président de la Polynésie, Edouard Fritch, a déclaré qu’un confinement serait une catastrophe économique et sociale pour tous les Polynésiens.
Selon le ministère de la Santé local en Polynésie, le taux d’incidence sur le territoire a été multiplié par 4 à 5 en quatre semaines, soit largement supérieur à celui de la métropole. Alors que l’hôpital de Papeete s’était prononcé en faveur du confinement, le président polynésien Edouard Fritch a écarté cette hypothèse. Il n’y aura pas "à ce stade" de reconfinement en Polynésie, ont déclaré ensemble le haut-commissaire et le président de cette collectivité d’outre-mer vendredi 30 octobre. "Un confinement, comme nous l’avons vécu en avril dernier, serait un nouveau blocage de la vie quotidienne dans notre pays : arrêt du travail, arrêt des déplacements, arrêt de nos écoles, des cultes… ce serait une catastrophe économique et sociale pour tous les Polynésiens", a expliqué le président polynésien sur le récit d’Ouest France.
Malgré cette hausse des contaminations au coronavirus, la Polynésie française maintient ses frontières ouvertes pour que les touristes puissent continuer à venir. En revanche, le couvre-feu est maintenu et d’autres mesures de restrictions ont été renforcées comme la fermeture des salles de fêtes et de réunions ainsi que les bars et établissements sportifs couverts. Tant que la courbe épidémique ne fléchit pas, l’hôpital de Papeete pourrait être saturé dès le mois de novembre.
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