L’évolution de l’épidémie de coronavirus, marquée par une explosion des contaminations à cause du variant Omicron, est surveillé de près sur le territoire français. Dans ce cadre, le Conseil scientifique a émis des recommandations.
Le Conseil scientifique est chargé de donner des recommandations au gouvernement au regard des connaissances sur l’épidémie de coronavirus. Début décembre, son président, Jean-François Delfraissy, avait dit que "les fêtes pourront avoir lieu", mais vu la dégradation de la situation sanitaire en France, accélérée par circulation du variant Omicron, la période festive est quand même à risque. A Noël, le nombre des convives doit être limité. Il est nécessaire de se faire tester avant de se rassembler, d’aérer la pièce au moins 10 minutes par heure, de "s’assurer que les personnes fragiles ont bien reçu leur dose de rappel", outre le port de masque.
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Pour éviter qu’une série de mini-clusters au variant Omicron ne se constituent après les fêtes, le Conseil scientifique estime qu’il ne devrait pas y avoir de brassages le soir du 31 décembre. Dans un avis publié samedi, le gouvernement est appelé à instaurer des "restrictions significatives". "Au regard de l’accélération de l’épidémie, et des risques liés aux activités festives de fin d’année, des mesures de restriction significatives doivent pouvoir être prises par les autorités à l’occasion du réveillon (y compris le cas échéant sous la forme de limitation d’activités collectives ou de couvre-feux)".
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La fête Noël devrait se dérouler sans souci car les gens respecteront les consignes, mais la soirée du 31 décembre inquiète l’instance chargée de donner des recommandations à l’exécutif. Les fêtards sont en général plus exubérants. Le variant Omicron pourrait se propager rapidement "compte tenu des mouvements de populations à cette période". Le ministre de la Santé avait dit que "ce sont des moments de très fort brassage de populations qui ne se connaissent pas". Le Conseil scientifique a donc aussi appelé à la responsabilité de tout un chacun.
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