Un arrêté publié, dimanche 11 avril, au Journal officiel autorise la vente en pharmacie d’autotests de dépistage du coronavirus sur prélèvement nasal. Olivier Véran a affirmé que ces autotests "vont se déployer dans des milliers d’officines tout au long de la semaine".
Dimanche 11 avril, un arrêté autorisant les pharmacies à vendre des autotests de dépistage de la Covid-19 sur prélèvement nasal a été publié au Journal officiel. Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, le ministre de la Santé a indiqué qu’au cours de la semaine, ces autotests seront progressivement déployés dans un grand nombre d’officines.
Les personnes asymptomatiques, âgées plus de 15 ans, pourront se servir de ces autotests, qui ne requièrent pas de présence de professionnels de santé. Le mode de prélèvement est en outre "moins invasif" que les dispositifs RT-PCR, précise l’arrêté. Les tests pourront ainsi se faire plus fréquemment.
La vente de ces autotests de dépistage du coronavirus n’est cependant pas autorisée sur internet. Leur coût sera encadré et ne pourra dépasser 6 euros jusqu’au 15 mai, puis au-delà de 5,20 euros, rapportent les médias. Après son feu vert, la Haute autorité de santé a précisé, dans son avis publié le 16 mars, la nécessité d’une confirmation par test RT-PCR.
Le ministre O. Véran a expliqué dans les colonnes du JDD que le test peut se faire chez soi, mais dans le cas où le résultat est positif, il faudra le confirmer par un test PCR. Ce qui permettra de "vérifier s’il y a un variant, mais aussi pour conserver un outil de suivi".
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