Illustration - UGO AMEZ/SIPA
Depuis l’année dernière, les professionnels de la santé sont obligés de se faire vacciner contre la Covid-19 pour exercer leur métier à l’hôpital ou dans les Ehpad.
La HAS (Haute autorité de santé) a rendu son avis concernant la réintégration des soignants non-vaccinés contre le coronavirus vendredi 22 juillet. Elle a tranché qu’il faut continuer à obliger les professionnels de la santé à se faire vacciner.
Selon Ouest France, l’avis de cette autorité est crucial et sert de base aux décisions de santé publique du gouvernement. Elle se dit "favorable" au maintien de l’obligation de vaccination contre la Covid-19 du personnel exerçant dans les établissements de santé et médico-sociaux.
En 2021, les employés des hôpitaux et des Ehpad ont été obligés de se faire vacciner contre la Covid-19 pour pouvoir exercer leur métier. Ces dernières semaines, plusieurs débats sur l’opportunité de les réintégrer ont été constatés notamment dans la sphère politique.
Selon les partisans d’une réintégration, les vaccins contre le coronavirus ont perdu beaucoup de leur efficacité contre la transmission de la maladie même s’ils restent protecteurs contre les formes graves.
Jeudi, les parlementaires ont décidé qu’une éventuelle réintégration des soignants interviendrait dès l’accord de l’autorité.
Pourtant, la HAS a estimé que "les données ne sont pas de nature à remettre en cause aujourd’hui cette obligation vaccinale".
Cette décision a été prise en raison du grand nombre actuel de contaminations en France, lié particulièrement au lignage BA.5 du variant Omicron, mais également elle s’inscrit contre l’argument qui voudrait que les vaccins n’aient plus d’intérêt sur le plan collectif.
"Même si les vaccins ont largement perdu de leur efficacité contre les contaminations, celle-ci n’a pas totalement disparu, en particulier dans les mois qui suivent une dose de rappel", a jugé la HAS. Cette dernière a conclu ainsi que l’obligation vaccinale favorise une meilleure protection des personnes soignées ou accompagnées, au premier rang desquelles les plus vulnérables.
> A lire aussi : Covid-19 : la 2e dose de rappel élargie aux femmes enceintes et aux personnes à risque
