Invité sur Europe1 dimanche, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a déclaré qu’il y a un énorme travail à réaliser pour les Français fassent, de nouveau, confiance au vaccin AstraZeneca.
Les Français éligibles au vaccin AstraZeneca, soit ceux âgés de plus de 55 ans, sont de plus en plus sceptiques par rapport au sérum. La situation à Nice ce week-end le démontre clairement. Alors que 4 000 doses étaient disponibles, seules 58 personnes parmi les membres du personnel de plus de 55 ans les plus exposés (enseignants, policiers…) se sont rendues au centre départemental de vaccination. Le centre a finalement fermé ses portes dimanche. "Il y a des gens qui ont fait demi-tour quand ils ont appris que c’était l’Astrazeneca", a confié Anne Frackowiak-Jacobs, sous-préfète de Grasse dans les Alpes-Maritimes à France 3, propos repris par Le Parisien.
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Selon les données de Santé publique France au 17 avril, un peu plus de 3,4 millions de doses AstraZeneca ont été administrées, sur 4,6 millions de doses livrées, rapporte Le Parisien. Ce qui correspond à taux d’utilisation de 74 %, mais les chiffres réels seraient nettement inférieurs. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a évoqué cette défiance des Français. "On a un gros travail à faire pour rétablir la confiance dans le vaccin AstraZeneca", a-t-il affirmé. Selon ses explications, 60 000 personnes par jour ont été vaccinées avec le sérum la semaine dernière.
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