Goeffroy van der Hasselt/AP/SIPA
Alors que le rythme jugé lent de la campagne de vaccination contre le coronavirus en France fait jaser, le ministre de la Santé se veut rassurant.
La France a commencé à vacciner contre le coronavirus dimanche 27 décembre. Jusque-là, moins de 200 personnes ont reçu les premières injections, alors que dans d’autres pays, le nombre des vaccinés se compte déjà par milliers. Les voix s’élèvent donc pour critiquer la lenteur de la campagne.
Si le gouvernement assume cette stratégie, le ministre de la Santé veut néanmoins rassurer les Français. Olivier Véran a indiqué sur Twitter, jeudi 31 décembre, que "la campagne vaccinale va bientôt prendre de l’ampleur".
Ce rythme serait dû au fait que "la Haute Autorité de Santé a choisi de prioriser les personnes vulnérables en établissement collectif. Là où les cas graves sont les plus fréquents". Le Comité consultatif national d’éthique demande en outre que la vaccination soit effectuée avec "un consentement éclairé, à l’issue d’une visite médicale" de chaque personne.
O. Véran a souligné que cette étape est nécessaire car "c’est un gage de confiance pour nos concitoyens". Il est conscient que "le vaccin est une chance historique d’en finir avec cette pandémie et retrouver une vie normale" et a tenu à assurer que "nous ne passerons pas à côté".
Soyez rassurés. La campagne vaccinale va bientôt prendre de l’ampleur. Le vaccin est une chance historique d’en finir avec cette pandémie et retrouver une vie normale. Nous ne passerons pas à côté. (2/12)
— Olivier Véran (@olivierveran) December 31, 2020
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