La Défenseure des droits, Claire Hédon, a mis en lumière plusieurs faits qui constituent "une entrave au bon développement de l’enfant et à son intérêt supérieur".
L’épidémie de Covid-19 a eu un impact considérable sur le bien-être et l’épanouissement des enfants. Dans un rapport remis mercredi 17 novembre au président de la République, la Défenseure des droits, Claire Hédon, a déclaré qu’il y a urgence à protéger la santé mentale des enfants. Elle a d’ailleurs appelé à agir d’urgence et pas seulement par des "approches fragmentaires et strictement sanitaires". L’environnement dans lequel évolue l’enfant, sa famille, sa vie à l’école, ses relations affectives, ses conditions de vie ou encore les réseaux sociaux doivent être pris en compte dans une politique globale de santé mentale, "conformément à l’approche retenue par l’OMS", a-t-elle déclaré sur Franceinfo.
Claire Hédon a surtout mis en lumière le défaut de prise en charge des troubles de santé mentale, le déficit de professionnels du soin et de structures adaptées qui constituent "une entrave au bon développement de l’enfant et à son intérêt supérieur". Après le premier confinement, les syndromes dépressifs ont connu une hausse générale, selon le rapport. D’après le même document, "au-delà de l’école, d’autres facteurs" ont favorisé l’aggravation de la santé mentale des enfants. C’est le cas par exemple des "restrictions d’accès aux centres culturels, sportifs et de loisirs", provoquant "angoisse, stress, dépression et troubles alimentaires".
Lire toute l’actualité sur la société en France