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Malgré cette baisse, la demande de tests de dépistage de la Covid-19 reste toujours élevée en Métropole, car plus de 9 millions d’adultes ne sont pas encore complètement vaccinés.
Les chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé ont révélé une baisse importante des tests de dépistage de la Covid-19 la semaine dernière par rapport aux semaines précédentes. Le pic des tests a été atteint la semaine du 9 août avec 5,7 millions de tests réalisés. Les chiffres de la semaine du 16 août ne s’éloignent pas. "Le rythme a ensuite ralenti à 5,1 millions à la fin du mois d’août, puis 4,6 millions début septembre, en raison d’une baisse nette des dépistages chez les 16-65 ans", a souligné le service statistique du ministère (Drees) dans un communiqué relayé par Le Figaro.
Pass sanitaire oblige, la demande reste encore soutenue. En effet, plus de 9 millions d’adultes ne sont pas encore complètement vaccinés. En conséquence, ils devront obligatoirement effectuer un test pour accéder aux restaurants, cinémas et trains, entre autres. A partir du 15 octobre, la pression dans les pharmacies devra diminuer. Cette date correspond à celle où les tests PCR et antigéniques feront plus l’objet d’un remboursement automatique sauf sur des critères médicaux. Cette mesure devra encourager les réticents à se faire vacciner. Elle devra également alléger la facture du dépistage, qui a coûté 2,2 milliards d’euros en 2020. Cette année, 4,9 milliards d’euros sont prévus pour ces tests.
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