En Guadeloupe, la situation reste très tendue. Mardi 26 octobre, la direction du CHU a condamné "des opérations commandos" perpétrées par des grévistes du syndicat UTS-UGTG dans plusieurs services de l’hôpital.
Le syndicat UTS-UGTG est en grève. Il proteste contre l’obligation vaccinale et la suspension des soignants non vaccinés. Mardi 26 octobre, certains grévistes auraient mené des "opérations commandos" dans plusieurs services de l’hôpital.
Dans un communiqué, la direction du CHU de la Guadeloupe a fortement condamné les méthodes employées par les grévistes. Selon ses dires, un "commando" a tenté de contraindre les agents en poste dans leurs services à quitter leur travail. Ceux qui refusaient de quitter leurs services ont même été menacés. "Les grévistes ont employé une nouvelle fois des méthodes totalement inadmissibles et punissables judiciairement pour priver la grande majorité des personnels non-grévistes de leur liberté de travailler", a-t-il déploré.
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D’autres établissements de santé de l’ensemble de la Guadeloupe (cliniques, centre psychiatrique, etc.) ont vu défiler des mouvements de contestation de soignants. Ces derniers refusent le pass sanitaire et l’obligation vaccinale. Selon les informations rapportées par la chaîne Guadeloupe la 1ere, certains accès se sont retrouvés complètement bloquer.
Après l’arrestation et la garde à vue de leur secrétaire générale, la semaine dernière, le syndicat UTS-UGTG avait annoncé un renforcement de leur mouvement, relate Le Parisien.
Au CHU de Guadeloupe à ce jour, 67,5 % des personnels sont vaccinés contre le coronavirus, dont 95,2 % dans le groupe 1. Ce dernier rassemble les personnels techniques, administratifs et logistiques. Ils ne concourent pas à la prise en charge directe des patients de la Covid-19.
Dans le groupe 2, rassemblant le personnel concourant à la prise en charge des patients, le taux de vaccination des personnels est de 72 %.
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