Les autorités sanitaires ont adopté des mesures strictes d’isolement et de traçage des contacts afin de casser les chaînes de contamination et pour éviter la propagation rapide du variant britannique du coronavirus en France.
La situation inquiète la communauté internationale. Plus contagieuse que la version précédente, la souche britannique du coronavirus commence à émerger en France. Selon Franceinfo, deux "clusters à risques" de ce variant, baptisé "VOC 202012/01" ont été détectés en France, a déclaré, jeudi 7 janvier, le ministère de la Santé. En Bretagne, sept résidents et deux professionnels de l’unité de soins de longue durée du Pôle gériatrique rennais de Chantepie (Ille-et-Vilaine) ont contracté une forme variante du coronavirus. En Ile-de-France, il s’agit d’une personne travaillant dans deux établissements scolaires à Bagneux. L’Agence régionale de santé francilienne a donc lancé une "importante investigation" pour identifier tous les cas contacts.
Au total, la France compte 19 cas de contamination par ce variant ainsi que trois autres par un variant différent repéré en Afrique du Sud, a indiqué le ministère de la Santé. Le Centre national de référence (CNR) des infections respiratoires a confirmé ces cas de contamination. "Nous nous attendons à en identifier davantage", a prévenu Olivier Véran lors de sa conférence de presse conjointe avec le Premier ministre. D’après le ministre de la Santé, tous les tests PCR douteux seront soigneusement étudiés pour détecter ces cas de variantes.
Les autorités ont aussitôt réagi après la détection de ces deux clusters potentiels. En effet, des mesures strictes d’isolement et de traçage des contacts ont été prises pour casser les chaînes de contamination pour éviter une large propagation du variant, rapporte Europe1. "Nous prendrons toutes les mesures qui s’imposeront si ces variants devaient s’avérer diffusés sur le territoire national", a souligné Olivier Véran.
> A lire aussi : coronavirus en France : 45 000 personnes vaccinées au cours des cinq derniers jours