Dans la soirée du lundi 9 août, le préfet de la Martinique a annoncé l’entrée en vigueur de la "seconde phase de confinement" sur l’île pour trois semaines. Cette mesure a été prise en raison de la gravité de la situation sanitaire sur le territoire.
La Martinique fait actuellement face à un important rebond d’épidémie de coronavirus. Avec environ 1 200 cas pour 100 000 habitants, l’île enregistre l’un des plus forts taux d’incidence de France. Le chiffre est en hausse comparé à la semaine passée (1 082 pour 100 000 habitants).
La population sur le territoire est pourtant très peu vaccinée. Moins de 22 % ont reçu une première injection, note France 24. Depuis le début de la campagne dans ce département antillais, 59 131 personnes ont un schéma vaccinal complet, soit 18,24 % de la population des + de 12 ans.
[#Covid19] Point épidémiologique du lundi 9 août 2021
➡ 563 nouveaux cas confirmés en 48h
➡ 331 hospitalisations
➡ 49 patients en réanimation
👉️ Taux d’incidence : 1166/100 000 habitants pic.twitter.com/Lm50BHXh44— Préfet de la Martinique (@Prefet972) August 9, 2021
Compte tenu de la gravité de la situation sur l’île, les autorités ont dû prendre des mesures strictes. Lors d’une conférence de presse lundi soir, dix jours après l’instauration d’un confinement partiel, le préfet de la Martinique a déclaré : "Nous allons entrer dans une seconde phase de confinement".
Des mesures supplémentaires entrent en vigueur dès ce mardi à 19 h, et ce, pour trois semaines. Durant cette période, les commerces non-essentiels et les plages seront fermés. "Les entreprises et administrations sont invitées à participer à cet effort de confinement et à se réorganiser pour mettre en place le télétravail", a annoncé le préfet.
Stanislas Cazelles a demandé aux "résidents du territoire à rester chez eux" et aux touristes de quitter l’île. Il a annoncé la fermeture des hôtels, des lieux de loisirs et de culture. Les lieux de culte resteront en revanche accessibles.
Pour un déplacement au-delà d’1 km autour du domicile, une attestation est requise. Le renforcement du confinement "était la seule solution, la situation sanitaire est dramatique", selon le professeur André Cabié, chef du service des maladies infectieuses et tropicales au CHU de Martinique, sur BFTMV.
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