Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a fait le point sur les changements majeurs qui seront mis en vigueur à l’école la semaine prochaine.
La situation sanitaire, liée à la pandémie de coronavirus, s’est nettement améliorée en France. Depuis au moins deux semaines, cette baisse est également constatée dans les établissements scolaires. Pourtant, le taux d’incidence reste plus élevé chez les enfants et les adolescents comparé au reste de la population.
Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a fait le point sur les changements majeurs qui seront instaurés dans les établissements scolaires la semaine prochaine, rapporte Le Parisien. La principale annonce du jour vise à limiter les fermetures de classes.
Le ministre a annoncé sur France Info que l’épidémie à l’école est sur "une courbe baissière, avec moins de 2 000 classes fermées". Une expérimentation va être ainsi lancée, probablement dès le début de la semaine prochaine pour faire baisser ce nombre. Elle consiste à tester tous les élèves d’une classe si l’un d’eux est détecté positif. Seuls ceux qui seraient à leur tour positifs, et qui refuseraient de se faire tester, auraient l’obligation de rester chez eux pour suivre l’école tandis que les autres pourraient toujours s’y rendre.
Récemment, Gabriel Attal a annoncé que le masque ne sera plus obligatoire à partir du lundi 4 octobre pour les élèves dans les départements où l’épidémie est la moins virulente. Il s’agit du principal changement du passage du niveau 2 au niveau 1 du protocole sanitaire, qui sera déclenché dans les territoires où le taux d’incidence (tous âges confondus) est inférieur à 50 depuis "au moins 5 jours". La liste précise des départements français concernés par cette restriction sera dévoilée jeudi. "Ce sera intéressant de pouvoir comparer d’un département à l’autre l’effet de ce type d’expérimentation", a indiqué Jean-Michel Blanquer.
A partir de jeudi, le pass sanitaire sera obligatoire pour les jeunes âgés d’au moins 12 ans et 2 mois. Cette mesure s’appliquera également aux activités sportives, sauf celles organisées en milieu scolaire. A l’heure actuelle, près de deux adolescents, âgés de 12 à 17 ans, sur trois sont complètement vaccinés. Selon Jean-Michel Blanquer, la mise en vigueur de ce dispositif entraînera une forte incitation à se faire vacciner pour les adolescents encore hésitants… ou pour leurs parents, puisque l’accord de l’un d’eux est nécessaire jusqu’à 16 ans. Quant aux tests chez les mineurs, Jean Castex avait laissé entendre lundi qu’ils resteront tous gratuits après le 15 octobre.
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