Malgré les règlements mis en place par l’État pour freiner la circulation du coronavirus, certains maires ont pris des arrêtés municipaux pour aller à l’encontre de ces mesures. Des décisions dénoncées par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.
Le gouvernement a pris la décision de fermer les commerces de proximité pour cause de confinement. Le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé dans la soirée de dimanche la fermeture des rayons de produits "non-essentiels" dans les supermarchés à partir de mardi 3 novembre.
Cette décision ne fait, pourtant, pas l’unanimité. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a plaidé pour l’ouverture des commerces de proximité. Plusieurs élus locaux et des présidents de grandes agglomérations urbaines ont aussi appelé le chef du gouvernement à travailler sur une solution dans les plus brefs délais.
Invité à l’antenne de RTL, Bruno Le Maire a affirmé qu’il soutenait les personnes qui proposeront des solutions. Par contre, il trouve irresponsables les communes qui défient l’État en prenant des arrêtés municipaux. "On ne brave pas l’autorité de l’État en mettant en jeu la santé de nos compatriotes et en prenant des arrêtés illégaux", a expliqué le ministre de l’Économie, en ajoutant que 36 000 autres maires ont pris leur responsabilité.
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