En raison de critères trop sélectifs, plusieurs élèves infirmiers et étudiants en médecine ne pourront pas toucher la prime promise aux soignants après l’épidémie de coronavirus.
Pendant la crise au nouveau coronavirus, des dizaines d’élèves infirmiers et étudiants en médecine ont prêté main forte aux soignants. Pour récompenser les personnels engagés dans cette lutte contre la Covid-19, l’Etat a pris la décision de leur octroyer une prime exceptionnelle entre 1 000 à 1 500 euros.
Toutefois, il faut savoir que le versement de cette gratification est très conditionné. Comme le rapporte le site 20 Minutes, il faut avoir travaillé au moins 5 demi-journées par semaine, entre le 1er mars et le 30 avril, avec moins de 15 jours calendaires d’absence durant cette période. Ainsi, les étudiants ne pourront prétendre à cette prime.
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Environ 70 étudiants de la faculté de médecine de Saint-Etienne (Loire) devront ainsi rembourser la prime Covid-19. Cette dernière leur a été accordée par erreur, par le CHU local, fin juin, relate 20 Minutes. Le CHU a toutefois précisé que plus de 150 étudiants de la réserve sanitaire vont percevoir la gratification.
Même situation à Angers, dans la Maine-et-Loire. Une trentaine d’étudiants infirmiers ont apporté leur aide entre le 30 mars et le 27 avril. Malheureusement, cette date n’entre pas dans les dates fixées par le décret paru au Journal officiel le 13 juin dernier.
"Ces étudiants se retrouvent sans rien, alors qu’ils étaient tous mobilisés en secteur Covid au CHU. C’est tout simplement injuste", a commenté le secrétaire général Force ouvrière, Emmanuel Dubourg-Davy.
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